“The light is he, shining on you and me."
Earth, Wind and Fire
Earth, Wind and Fire
Earth, Wind and Fire en concert lors du festival du Bout du Monde le 4 août 2012 à Crozon dans le Finistère.
Surnom | EWF |
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Pays d'origine | États-Unis |
Genre musical | Jazz-funk, disco-funk |
Années actives | 1969 - présent |
Labels | Warner Bros. Columbia Sanctuary |
Membres | Philip Bailey Verdine White Ralph Johnson Reggie Young B. David Whitworth Myron McKinley John Paris Bobby Burns. Jr Greg « G-Mo » Moore Kim Johnson Morris O' Connor Philip Bailey Jr. |
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Anciens membres | Maurice White † Larry Dunn Al McKay Yackov Ben Israel Sherry Scott Alexander Thomas Chester Washington Don Whitehead Leslie Drayton Michael Beal Wade Flemons Jessica Cleaves Roland Bautista Ronnie Laws Andrew Woolfolk Johnny Graham Fred White Sonny Emory (en) |
Sa plus notable particularité a été sa capacité à innover en introduisant et en mélangeant de façon savante et inédite des éléments issues des traditions musicales africaines, brésiliennes, cubaines et caribéennes à son funk caractérisé par une section de cuivre de grande qualité (les Phoenix Horns) et des arrangements empruntés aussi bien au jazz qu'à la musique symphonique.
La musique d'Earth, Wind and Fire a d'ailleurs parfois été qualifiée de « funk symphonique ». Le groupe s'est également démarqué par la complémentarité de ses deux chanteurs Maurice White et Philip Bailey (dont les remarquables capacités vocales couvrent plusieurs octaves)1.
Sommaire
Biographie
Création
Maurice White, batteur de Ramsey Lewis Trio, rejoint à la fin des années 1960 deux de ses amis à Chicago pour créer leur propre groupe, « The Salty Pepper », renommé ensuite Earth, Wind and Fire2. Le nom de Earth, Wind and Fire (en français : 'Terre, vent et feu') est une association des éléments de l'astrologie, l'élément originel air ('air') ayant été remplacé par wind ('vent'). Le groupe participe à la bande originale du film Sweet Sweetback's Baadasssss Song
en 1971. L'idée de White, selon lui, est de former un groupe pour les
jeunes de sa génération à l'aspect spirituel et émotionnel3 mais il engage des musiciens qui ne correspondent pas à ce concept3. Aussi, Bob Cavallo, son premier manager l'incite à changer tous les membres par de nouveaux, plus jeunes3. C'est ainsi qu'arrivent au fur et à mesure des musiciens dont la plupart viennent de Chicago comme le leader : Verdine White (en) le bassiste, Philip Bailey le percussionniste et chanteur à la voix de fausset, Ralph Johnson (en) le batteur et chanteur, Larry Dunn le joueur de synthétiseur, Andrew Wolfock le saxophoniste, Al McKay (en), Johnny Graham (en)
les guitaristes, tandis que Maurice White avant d'être l'un des
chanteurs du groupe pour contrebalancer la voix de Philip Bailey4 commence batteur. Ce vivier, nourri par différentes sources comme le jazz, le blues, le gospel
ainsi que des éléments empruntés à différentes traditions musicales
(africaines, brésiliennes, cubaines…) donnera une identité musicale très
forte et très riche au groupe. Dès lors, Earth, Wind and Fire sera une
source d'inspiration pour beaucoup de musiciens.
De l'afro-jazzfunk des années 70 aux concerts dans les stades
En 1974, Maurice White, selon ses propres termes, souhaite donner plus de musicalité aux chansons suivantes3. Pour ce faire, il choisit comme coproducteur Charles Stepney, qui va s'impliquer dans son rôle jusqu'à arranger, composer5 et donner des techniques de chants3, en plus de gérer les intérêts du groupe4. Sa mort quelques mois plus tard est si regrettée que Earth, Wind and Fire compose en son hommage dans l'album Spirit la chanson éponyme. L'album de 1975, That's the Way of the World, marque un tournant car le succès englobe même le public blanc3. En enchainant les hits6, le groupe voit de plus en plus grand ; pour ses concerts géants dans les stades, il engage le couturier Bill Whitten puis intègre de la prestidigitation derrière quelques idées de Doug Henning et David Copperfield et enfin appelle George Faison pour les chorégraphies7.
L'apogée, le déclin et la séparation momentanée
À la fin des années 1970, le groupe emprunte, à la demande de leur maison de disques, une voie plus grand public en réalisant des titres disco-funk, correspondant au « format radio », très en vogue à l'époque3. Earth, Wind and Fire atteint son apogée avec les albums Gratitude (1975), All'n all, Best of volume 1, I am de 1979,
année où il remplit Wembley cinq soirs de suite. Dès lors, les maisons
de disques veulent s'accaparer les décisions artistiques du groupe pour
qu'il continue de produire des hits3, mais ceci précipite le déclin du groupe, puis la séparation de ses membres. Petit à petit, les éléments du groupe s'en vont8, les tournées épuisent le leader Maurice White et l'année 1984 marquera le premier arrêt du parcours du groupe3.
La renaissance
Le retour de Earth, Wind and Fire s'opère en 19874.
À partir de là, les albums sont plus espacés dans le temps. De nouveaux
éléments intègrent le groupe, comme le chanteur et guitariste Sheldon Reynolds, les tournées continuent mais sans la participation de Maurice White, atteint de la maladie de Parkinson, qui pourtant apporte sa contribution aussi bien compositrice que vocale à chaque nouvel album.
Récemment, Wyclef Jean ou encore Eric Benet ont participé aux derniers opus.
Récemment, Wyclef Jean ou encore Eric Benet ont participé aux derniers opus.
The Earth, Wind and Fire Experience
Le groupe Earth, Wind and Fire Experience feat. Al McKay n'a rien à voir avec le groupe Earth, Wind & Fire. Porté par un ancien membre du groupe Al McKay,
guitariste du groupe de 1973 à 1981, cette formation surfe sur le nom
du groupe et entretient le flou envers ceux qui pensent assister à des
concerts du vrai groupe Earth, Wind & Fire.
Earth, Wind & Fire a rappelé entre autre le 20 février 2013 sur
son compte Facebook qu'ils n'avaient rien à voir avec cette formation :
"Once again Earth, Wind & Fire is NOT performing in Germany. The
band performing is the earth wind and fire experience. For those of you
asking, we will NOT be there, it is an entirely different band
performing our songs.9"
Discographie
Albums
- Earth, Wind and Fire (1970)
- The Need of Love (1971)
- Last Days and Time (1972)
- Head to the Sky (1973)
- Open Our Eyes (1974)
- That's the Way of the World (1975)
- Gratitude (1975) (live)
- Spirit (1976)
- All'N All (1977)
- The Best of Earth, Wind & Fire Vol. 1 (1978)
- I Am (1979)
- Faces (1980)
- Raise! (1981)
- Powerlight (1982)
- Electric Universe (1983)
- Touch the World (1987)
- The Best of Earth, Wind & Fire Vol. 2 (1988)
- Heritage (1990)
- Millennium (1993)
- In the Name of love (1997)
- The Promise (2003)
- Avatar (2003)
- Illumination (2005)
- Now, Then & Forever (2013)
- Holiday (2014)
Singles
- Shining Star (1975)
- Getaway (1976)
- Surpentine Fire (1977)
- Fantasy (1978)
- September (1979)
- Boogie Wonderland (1979)
- Let's Groove (1981)
Film et série
- Le groupe Earth, Wind & Fire est cité dans la série télévisé Chuck avec le morceau September. De plus, Big Mike dit être un ancien membre du groupe avant son succès sous le nom de pluie (rain en anglais). Le groupe s'appelait alors Earth, Wind, Fire and Rain.
- Dans le film La Nuit au musée, le morceau September est interprété à la fin dans l'enceinte du muséum d'histoire naturelle et, dans le deuxième volet, c'est le morceau Let's Groove qui y est interprété à la fin, tous deux du groupe funk Earth, Wind & Fire.
- Le personnage de Driss, alias Omar Sy, danse dans le film Intouchables sur la chanson Boogie Wonderland, interprétée par ce groupe. September passe en musique de fond pendant le générique.
- Dans le film Drumline (2002), la fanfare de l'université d'Atlanta A & T interprète une version instrumentale et différente, quoi que rythmée et très bien soutenue, de la chanson In the Stone, retrouvée sur l'album I Am.
- Dans le dessin animé Kuzco 2, Kronk et Birdwell dansent sur Let's Groove.
- Dans la série The Mentalist, September est la chanson concluant la série.
- Dans le film Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1978)
Notes et références
- http://musique.fluctuat.net/earth-wind-and-fire.html [archive]
- (en) « The Salty Peppers - Overview » [archive], allmusic.com (consulté en may 18th, 2009)
- >Shining Stars : L'Histoire officielle de Earth, Wind & Fire (Shining Stars: The Official Story Of Earth, Wind & Fire), de Stephanie Bennett (prod.) et de Kathryn Arnold (réal.), Eagle Rock Entertainment, 2001, DVD, documentaire (EAN 5-034504-919570)
- Steve Huey, Earth, Wind & Fire Biography [archive], allmusic.com
- Plusieurs titres sur les albums Open Your Eyes, That's the Way of the World, Spirit.
- En 1978, le groupe reçoit trois Grammy Awards et sa compilation The Best of Earth, Wind & Fire, Vol. 1 est quintuple disque de platine.
- Charlie Melvin, Back in Boogie Wonderland [archive], The Birmingham, March 22, 2004
- Le guitariste Al McKay quitte le groupe en 1980, Philip Bailey et Verdine White se mettent à travailler en solo.
- « Once again Earth, Wind & Fire is NOT... - Earth, Wind & Fire | Facebook » [archive], sur www.facebook.com (consulté le 5 février 2016)
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